2° thème : La Terre, la vie et l’organisation du vivant

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La plupart du temps, vous ne devez retenir que la première phrase. En italique il s'agit d'un exemple, de précisions...

En rouge, vous trouverez la notion du programme dans laquelle on trouve ce terme.

Chapitre 3 : L’organisation fonctionnelle du vivant

ADN

macromolécule formée de 2 brins enroulés en double hélice et composés de nucléotides qui s’enchaînent de façon très variable, ce qui définit l’information génétique.

Elles possèdent toutes initialement la même information génétique organisée en gènes constitués d’ADN (acide désoxyribonucléique).

Cependant, les cellules spécialisées n’expriment qu’une partie de l’ADN.

Allèle fragment d’ADN correspondant à une version d’un gène et à l’origine d’une forme d’un caractère.
Autotrophie  capacité à produire de la matière organique à partir de matière minérale.
Cellule

unité structurale et fonctionnelle du vivant, délimitée par une membrane plasmique.

Chez les organismes unicellulaires, toutes les fonctions sont assurées par une seule cellule.

Double hélice  évocation de la structure de l’ADN avec ses 2 brins enroulés.
Enzyme

protéine capable d’accélérer une réaction biochimique.

Une voie métabolique est une succession de réactions biochimiques transformant une molécule en une autre.
Le métabolisme dépend de l’équipement spécialisé de chaque cellule (organites, macromolécules dont les enzymes).

Expression  activité d’un gène qui permet la production d’une protéine. L’expression des gènes est contrôlée et diffère dans chaque type cellulaire.
Génome  ensemble des gènes d’une espèce.
Hétérotrophie  capacité à produire de la matière organique à partir de matière organique consommée.
Matière organique  matière produite par les êtres vivants.
Matrice extracellulaire  ensemble de macromolécules sécrétées par une cellule et qui composent son environnement immédiat. Elle est appelée paroi chez les végétaux.
Métabolisme

ensemble des transformations biochimiques qui se déroulent à l’intérieur d’une cellule.

Pour assurer les besoins fonctionnels d’une cellule, de nombreuses transformations biochimiques s’y déroulent : elles constituent son métabolisme.

Molécule  entité chimique neutre élaborée à partir d’atomes.
Nucléotide molécules qui constituent l’ADN. Ils sont constitués d’une base azotée (adénine, thymine, cytosine, guanine), d’un sucre (le désoxyribose) et d’un groupement phosphate.
Organe  ensemble structural et fonctionnel de cellules, qui remplit une certaine fonction à l’échelle de l’organisme.
Organisme

être vivant.

Toutes les cellules d’un organisme sont issues d’une cellule unique à l’origine de cet organisme.

Organite

structure intracellulaire délimitée par au moins une membrane biologique, et assurant une (ou des) fonction(s) précise(s).

Une voie métabolique est une succession de réactions biochimiques transformant une molécule en une autre.
Le métabolisme dépend de l’équipement spécialisé de chaque cellule (organites, macromolécules dont les enzymes).

OGM Organisme génétiquement modifié, dans le patrimoine génétique duquel a été intégré un (ou des) gène(s) d’une autre espèce, lui conférant des caractéristiques intéressantes (résistance à un insecte, à un herbicide, à la sécheresse…).
Paroi cellulaire

nom donné à la matrice extracellulaire végétale. Peut plus largement correspondre à toute structure rigide protégeant une cellule.

Pluricellulaire

qui comprend plusieurs cellules (en opposition à unicellulaire).

Chez les organismes pluricellulaires, les organes sont constitués de cellules spécialisées formant des tissus, et assurant des fonctions particulières.

Séquence d’ADN  enchaînement des nucléotides le long d’un brin d’ADN.
Spécialisation  présentation d’une structure en lien avec une fonction particulière.
Tissu

ensemble cohérent de cellules qui présentent une structure et une fonction similaires.

Chez les organismes pluricellulaires, les organes sont constitués de cellules spécialisées formant des tissus, et assurant des fonctions particulières.

Unicellulaire  organisme qui n’est composé que d’une seule cellule.

 

 

 

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Chapitre 4 : Biodiversité, résultat et étape de l’évolution

Allèle

fragment d’ADN correspondant à une version d’un gène et à l’origine d’une forme d’un caractère.

Différents allèles d'un même gène coexistent dans une même population, ils sont issus de mutations qui se sont produites au cours des générations.

Biodiversité

 diversité du vivant et sa dynamique, que ce soit la diversité génétique des individus d’une espèce ou la diversité des espèces et des écosystèmes de la biosphère.

Le terme de biodiversité est utilisé pour désigner la diversité du vivant et sa dynamique aux différentes échelles, depuis les variations entre membres d'une même espèce (diversité génétique) jusqu'aux différentes espèces et aux écosystèmes composant la biosphère.

La biodiversité évolue en permanence. Cette évolution est observable sur de courtes échelles de temps, tant au niveau génétique que spécifique.

Biomasse  masse totale des êtres vivants présents sur une surface donnée.
Biosphère  ensemble des êtres vivants sur Terre.
Communication

transmission d’un message d’un émetteur vers un récepteur qui peut modifier son comportement en réponse.

La communication s’inscrit dans le cadre d’une fonction biologique (nutrition, reproduction, défense, etc.).
Il existe une grande diversité de modalités de communication (chimique, biochimique, sonore, visuelle, hormonale).

Complémentarité les nucléotides A d’un brin sont toujours en face des nucléotides T de l’autre brin, alors que les nucléotides C d’un brin sont toujours en face des nucléotides G de l’autre brin.
Comportement sexuel  ensemble des conduites qui aboutissent à l’accouplement et à la reproduction.
Crise biologique

modification très rapide, à l’échelle des temps géologiques, de la biodiversité avec notamment la disparition de nombreuses espèces et la diversification d’autres.

Les crises biologiques sont un exemple de modification importante de la biodiversité (extinctions massives suivies de diversification).

Dérive génétique

modification aléatoire des fréquences des allèles au cours des générations.

La dérive génétique est une modification aléatoire de la fréquence des allèles au sein d'une population au cours des générations successives. Elle se produit de façon plus rapide lorsque l’effectif de la population est faible.

Dimorphisme sexuel  différence phénotypique entre mâles et femelles d’une même espèce.
Écosystème  ensemble formé par toutes les espèces qui vivent et interagissent dans un même milieu possédant des conditions physiques et chimiques déterminées.
Émetteur

individu qui produit un message.

La communication dans le monde vivant consiste en la transmission d’un message entre un organisme émetteur et un organisme récepteur pouvant modifier son comportement en réponse à ce message.

Espèce

ensemble d’individus capables de se reproduire entre eux et engendrant une descendance viable et fertile.

La notion d’espèce, qui joue un grand rôle dans la description de la biodiversité observée, est un concept créé par l’être humain.
Au sein de chaque espèce, la diversité des individus repose sur la variabilité de l’ADN : c’est la diversité génétique.

Évolution  ensemble des modifications des populations et espèces au cours du temps sous l’effet de forces évolutives.
Extinction massive

disparition très rapide à l’échelle des temps géologiques de nombreuses espèces.

Les crises biologiques sont un exemple de modification importante de la biodiversité (extinctions massives suivies de diversification).

Fréquence allélique fréquence à laquelle on trouve un allèle dans une population.
Mutation  modification d’une séquence d’ADN.
Phénotype  ensemble des caractéristiques observables d’un individu.
Récepteur

individu qui reçoit un message.

La communication dans le monde vivant consiste en la transmission d’un message entre un organisme émetteur et un organisme récepteur pouvant modifier son comportement en réponse à ce message.

Sélection naturelle

avantage reproducteur des individus ayant un phénotype plus performant dans un milieu donné.

La sélection naturelle résulte de la pression du milieu et des interactions entre les organismes. Elle conduit au fait que certains individus auront une descendance plus nombreuse que d’autres dans certaines conditions.

Dans le monde animal, la communication interindividuelle et les comportements induits peuvent contribuer à la sélection naturelle à travers la reproduction. C’est le cas pour la sélection sexuelle entre partenaires (majoritairement faite par les femelles).

Spéciation

formation d’une nouvelle espèce.

Toutes les populations se séparent en sous-populations au cours du temps à cause de facteurs environnementaux (séparations géographiques) ou génétiques (mutations conduisant à des incompatibilités et dérives). Cette séparation est à l'origine de la spéciation.

Des difficultés dans la réception du signal peuvent générer sur le long terme un isolement reproducteur entre organismes de la même espèce et être à l’origine d’un événement de spéciation.

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